Thursday, September 01, 2005

Parisot

Ainsi une jeune femme de 45 ans remplace le vieux barbon imbittable du Medef tendance "usine de mon grand-père" paternaliste. Gagnerons nous au change ? Pas sur. Ernest-Antoine avait l'avantage d'agir comme un repoussoir rendant paradoxalement tres lisible la mentalite predatrice des adherents de ce syndicats sense representer les entrepreneurs mais surtout farci de gros banquiers marchands de cochons enrichis gaves de stocks options. Maintenant la soupe ultra liberale sauce franchouille risque d'etre artificiellement adoucie, mais le fond restera le meme. On nous dit qu'il faut travailler plus mais il n'y a pas de travail car ces financiers de grands groupes ne veulent pas embaucher afin de reduire la masse salariale qui pese sur les cours de bourse. Ces charlots ne sont pas a un paradoxe pres mais ils savent faire passer le message en l'habillant habilement sous couvert de modernite par un porte voix plus presentable. Apres on peut toujours faire des universites d'ete et des conventions a 2 balles ou ces guignols vont amuser la galerie a coup de grands concepts fumeux agites a coups de slogans de marketeurs de com, a une epoque la mode etait a l'ethique par exemple... l'ethique en toc. Des poetes...pouet..pouet. Maintenant ils veulent re-enchanter le monde, rien que ca, qu'ils commencent par re-enchanter la France, ses chomeurs et ses salaries payes au lance pierre, ca serait un bon debut. Le temps passe et les modes aussi, de tristes et constantes realites demeurent, probablement faut il moderniser la France et changer les mentalites des gens dont la creativite s'emousse face aux murs des usines a gaz technocratiques et administratives, mais la vraie revolution serait que ces grands patrons decideurs qui nous pourrissent la vie donnent d'abord l'exemple avant de donner des lecons.

Marcel.

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