Lettre ouverte a une journaliste que j'aime bien

Mademoiselle vous cherchez des vrais Z'Hommes, je le sais, j'ai lu votre article ce matin.
Laissez moi vous parler de ces etranges personnages...

Ceux que vous appelez ainsi ne sont probablement pas à Paris, ou plutôt s’ils y sont, c'est certainement plus du côté de Rungis que dans les salons médiatico médiatiques ou l'on cause façon "Animateur raye parquet prout pouet talk show à 2 balles vas y comme j't'écoeure de la TV...".

Les vrais Z'Hommes, je ne sais pas trop ce que c'est, pour tout dire, mais j'entrevois le profil qui pourrait y correspondre.
Ces oiseaux rares se sont repliés au vert depuis longtemps, marre d'être raillés depuis les années 80's, traités de machos ringards à longueur d'antenne et soumis aux jugements hâtifs à la mode du jour par des parisiano nombrilistes à l'intellectualisme de pacotille façon « chienne de garde qui ne garde rien qu'elle même et son fond de commerce éculé ».

Les vrais Z'Hommes ne sont pas des intellos, mais ce sont des cérébraux qui se plaisent à cultiver un certain art de vivre fait de convivialité virile et d’un regard sur le monde empreint de détachement humaniste et de valeurs d'amitié loyale. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les vrais Z'Hommes aiment les femmes de tous ages, ou plutôt ils apprécient l'âme féminine qui, souvent ingrate a leur égard, ne leur rend que rarement la pareille et ne leur fait que peu grâce de leurs efforts.

Les vrais Z'Hommes ont appris à se méfier du pouvoir qu'exerce sur eux le charme féminin, à refréner leur ardeurs, à cacher leur sensibilité. Comme au lendemain d'une cuite les cheveux poussent à l'intérieur en silence, les vrais Z'Hommes pleurent et rient souvent.. à l'intérieur... en silence…
On peut les comprendre… Leurs ambitions de changer le monde se sont heurtées à tous les petits desseins et destins médiocres, tous les p'tits mecs à dents longues, tous les boutiquiers, tous les guichetiers casseurs de rêves, qui les ont amenés aux portes de l'aigreur. Alors façon Titouan Lamazou, les vrais Z'Hommes se sont rapproché de la nature, de valeurs simples proches de leurs idéaux d'enfants. Ils se sont gentiment mis au vert pour ne pas finir dans l'alcool ou dans la dope. Leurs ambitions battues en brèches par les squatters de médias et les intrigants superficiels, une fois les vendeurs de vents et les promesses de lendemains qui chantent évaporés dans un brouillard factice, ils se sont résolus à rester modestes. Ils voulaient sauver tous les enfants Africains, ils n'en sauveront qu'une poignée, ils n'en sauveront qu'un, la générosité collective s’étant dissipée depuis longtemps.

Les vrais Z'Hommes ne bâtissent pas de châteaux en Espagne, ils ne font pas de bruit et on ne les entend pas dans les médias et d'ailleurs ils s'en foutent. Plus proches de Lino Ventura que d'Arthur, ils achètent une bergerie dans le Tarn ou dans l'Aveyron, et quelques hectares de terrain boisé pour y finir leurs rêves d'aventuriers, sirotant du vin blanc sur la place du village en compagnie de quelques Anglais de passage qui savent les apprécier pour ce qu'ils sont. Eux qui voulaient être navigateurs, aviateurs, poètes, écrivains, érudits... ont du se résoudre à bosser dans des entreprises libérales avec leurs cohortes de petits chefs hypocrites, et ils se sont mis au diapason d'une époque barbare en coupe réglée d’une dictature du pognon si bien stigmatisée par Geneviève Antonioz De Gaulle.

Ainsi fermant leur gueule une bonne fois pour toute pour assurer les fins de mois difficiles, le cul sur une chaise de bureau avec des RTTs et un CE, ces hommes là sont rentrés dans le rang.

Les vrais Z'Hommes sont presque revenus de tout, même des charmantes journalistes à leur recherche.. Ils ne croient plus en l'humain, dont ils ont trop désespéré, mais avec simplicité ils croient que le temps perdu ne vaut la peine que pour ce qui reste à vivre, envers et contre tous, sans forcer leur nature ni leur talent...dont ils ne sont guère dépourvu...mais auquel en toute modestie leur époque si décevante à résolument décidé de tourner le dos, ce qui au final ne les empêche pas de dormir dans le hamac bien orienté sous les arbres... du petit Sam'suffit qu'ils ont su se préserver au Soleil.

Un jour peut être vous en croiserez un, un vrai Z'Homme, il vous aidera à changer votre roue ou vous laissera passer à la caisse de Monoprix... mine de rien, sans baratin... et se dira peut-être...dans sa Ford intérieure (les vrais Z'Hommes aiment les vieilles voitures on y est mieux pour réfléchir)....
"Pas mal...une vraie.. femme.. sûrement..."

Marcel.

Les sous-traitants

Je fais parti de cette confrerie de femmes et hommes de 2ieme zone qu'on nomme sous-traitants. Souvent jalouses parfois honnis, en general apprecies, nous ne sommes que rarement embauches par le client car notre presence est sensee de courte duree. Parfois l'embauche arrive ou du moins une proposition mais je connais des sous traitants qui ont depasse la decennie chez le meme client dans le meme service. Ainsi la relation de servilite s'inverse au fil du temps, on ne sait plus tres bien qui du maitre ou de l'esclave a le plus besoin de l'autre, qui est le maitre qui est l'esclave au final. Passe la decennie et la confusion entre le papier peint et le sous traitant, confusion vite levee lors de la refection des bureaux, souvent le client et le sous traitant deviennent une seule et meme personne. Ainsi on a vu des personnalites fusionner au sein d'un meme service bien avant l'apparition du PACS cher a Roselyne Bachelor. Dans cette bulle ultraliberale nous autres sous-traitants nous sommes dans un etau ou la pression se resserre innexorablement, d'un cote le client, de l'autre le patron. L'un et l'autre s'ingenient parfois a aggrementer cette pression d'un zeste de perversion car entre eux la relation est souvent ancienne et repose sur d'autres ressorts que l'argent. Ca m'est arrive, et a mon tour j'ai du developper un savoir faire mele de perversion, de force de caractere et de recours a l'ecrit en guise de parapluie au cas ou le temps se gaterait. Il arrive que des clients soient tres sympas, j'en ai meme vu qui me protegeaient de mon patron voire meme certains qui demandaient une augmentation pour leur sous traitant, mais le plus souvent le client est un eternel insatisfait qui souffle le chaud et le froid. L'avantage de la condition de sous traitant c'est que la mission a une fin qui peut devenir une fin en soi si la mission devient critique et franchement impossible a vivre et assumer. L'arme ultime consiste alors a rompre la relation en prenant soin de ne pas mettre le client en situation de perdre et la face et son argent. Ainsi on preserve sa sante du stress, l'experience aidant en meme temps que les cheveux blancs s'accumulent comme autant de trophees sur l'autel du liberalisme triomphant. Et puis il y a des armes terribles, le conge maladie par exemple, lorsque les delais d'un projet rendent l'ambiance irrespirable ou la pointeuse qui se retourne contre son promotteur. La badgeuse n'est pas un outil tres prise par le MEDEF, j'ai pu le remarquer a mon niveau car contrairement a ce qui est proclame partout, les sous traitants ont tendance a faire beaucoup plus d'heures qu'ils n'en declarent reellement. La situation de sous traitant n'est pas toujours difficile, elle comporte parfois de vraies satisfactions, nous sommes en general mieux paye que les salaries en fixe, surtout dans la version interim meme si ce n'est pas toujours vrai. Dans tous les cas le seul durable et vrai gagnant c'est le marchand de bestiaux, version moderne du maquignon. La difficulte d'etre sous-traitant reside plus dans l'adaptation permanente a des milieux professionnels divers et varies, et la mentalite de groupe associee, et puis surtout l'ardente obligation d'etre immediatement operationnel et efficace, ce qui est souvent une gageure car souvent le client est le seul a utiliser telle ou telle technique ou savoir-faire tout en se croyant accompagne d'une cohortes de confreres ce qui est faux. La reside la vrai difficulte du sous traitant qui se decline en un reel metier. Ainsi le sous-traitant est un adaptateur qui n'a aucun scrupule a epouser toutes les situations et a se fondre dans tous les decors memes les plus difficiles car c'est ce que son patron lui demande en toute hypocrisie. Etre dans la place et y rester, rapportant en jours/homme son quota de chiffre d'affaire en monnaie sonnante et trebuchante. Ainsi au bout de quelques jours de presence le sous traitant devient de plus en plus invisible, se confondant avec un vrai salarie ce qui est le but. On le met neanmoins dans un bureau a part au cas de controle mais il demeure un reel salarie en trompe l'oeil, seule la fiche de paye peut attester de son appartenance a ce monde etrange et sous-terrain, celui des prestataires aux notes de frais phantasmatiques qui font trembler de jalousie les salaries en fixe qui se dopent a la machine a cafe pour ne pas craquer devant tant d'injustice a leurs yeux. Le sous-traitant n'en a cure car prestataire il est prestataire il demeure, mangeant son pain blanc au grand jour mais pas trop apres avoir grignote du pain noir a la cave, le sous-traitant est mal forme, on lui demande de se former sur le tas en douce dans le dos du client pour lequel il est un specialiste, rarement remercie, souvent meprise ou ignore, jamais augmente, sauf apres chaque demission, il est ballote a droite et a gauche, un jour ici, le lendemain la bas, une semaine a Marseille, l'autre a Strasbourg, les plus malins evitent les predateurs du secteur, aux contrats abusifs et aux clauses de mobilite comme autant de clauses de divorce. Mais en ces periodes de vaches maigres on a tendance a prendre tout ce qui passe, l'emploi jetable comme la voiture, la femme ect... Signe des temps, de plus en plus s'accommodent de ce liberalisme efficacement destructeur, meme la langue Francaise se decline en langage phonetique SMS al1jup.com, le sous traitant a de l'avenir devant lui, on lui fait confiance pour rester a sa place. Les plus malins savent nager dans ce bouillon de culture, la plupart se menagent des retours en surface, pour recuperer de l'air frais, avant de replonger en immersion profonde. C'est mon cas, je connais la musique, parfois j'ai l'impression d'avoir ecris la partition.

Marcel.

Florence Aubenas

J'ai 43 ans soit a peu pres l'age de F. Aubenas.
Je risque de deplaire a beaucoup en disant que je crois qu'il vaut mieux s'abstenir d'aller en Irak meme si c'est extremement dommage pour la liberte d'informer surtout quand la vocation d'informer est portee par une si belle ame. La question n'est plus la, la question est de ne pas mettre sa vie inutilement en danger. Je crois qu'il faut ecouter le message des 2 derniers journalistes francais liberes qui n'iront plus en Irak car ils savent que le niveau de risque fleure maintenant le suicide. Je ne crois pas que ceux des journalistes qui y sont alles soient des tetes brulees au contraire, je crois que malgre leur experience ces gens ont mal estime le desastre et la deliquescence de ce pays sous occupation US. Je suis persuade que la situation est desormais pire que sous Saddam et qu'elle va encore s'aggraver avec la venue d'une dictature islamiste. Je parle avec une certaine experience pour ne pas dire une experience certaine comme dirait mon ami epicier du coin. Prochaine etape de la folie Bush ? Je crois que l'administration US va mettre le feu a l'Afrique et a l'Afrique de l'Est en particulier car ils veulent pomper le sous sol partout ou il y a du business a faire. Avec l'ideologie neocon en couche multiples ca va donner un beau merdier dans quelques temps, surtout s'ils arrivent a entrainer l'Europe dans ces conflits, la ca ne sera plus l'Amerique mais l'Occident tout entier qui sera dans le viseur. Je plains les americains sympas et interessants, en gros ceux qui ont un passeport. Leur vie sera toujours menacee, et de + en +, deja je conseillerais a tout citoyen US de prendre un passeport canadien pour voyager et aux autres etrangers de ne pas voyager avec des citoyens US. Quand aux autres je ne suis pas sur qu'ils mesurent les consequences de la reelection de Bush. Consequences pour eux et leurs enfants a moyen et long terme mais aussi consequences pour la stabilite du monde au final. Connaissant un peu la mentalite Arabe et Africaine, personne, meme la plus grande et la plus agressive puissance militaire du monde ne peut se permettre de se facher durablement et frontalement pour plusieurs generations avec la confession la plus puissante du monde, l'islam. Or l'islam aujourd'hui est present la ou personne n'est present meme quand la bouteille de coca n'y est plus l'islam est la... Dans le moindre fin fond de brousse ou dans le plus immonde bas fond du plus pauvre bidonville.... L'islam fondamentaliste est un geant qui se dresse lentement sur ses pieds et prend son elan de loin pour nous sauter a la gorge. Toute la technologie US ne pourra rien contre l'islam proselyte du fin fond des ages qui prend aux tripes les plus despesperes parmi les plus indigents de la terre qui n'ont rien a perdre, surtout pas leur vie.
Attention, danger ! Avis (je ne me fais aucune illusion les neocons nous prennent pour des pygmees dixit).
Grosse pensee sympa a F. Aubenas et son guide qui ont tous 2 l'air bien sympas.
En esperant que la DGSE fasse pour eux un aussi bon travail que pour les autres.

Marcel.

L'Amerique

"In the Heat of the night...."

C'etait il y a longtemps, j'habitais avec mes parents a Fresnes non loin de la prison du meme nom. A l'epoque de Pompidou j'entendais Joe Dassin me parler de l'Amerique, je voyais la belle Joelle du groupe "Il etait une fois..." et tout ca faisait bien mieux pour l'image de l'Amerique que tous les plans marketing...
"Dans la chaleur de la nuit..." me sussurait Ray Charles, l'idole de mon Papa dont il partageait la couleur de peau. "In the Heat of the night...." etait le generique du plus beau film antiraciste que j'ai jamais vu. J'ai oublie son nom mais on y voyait le flic Marlon Brando sauver Sidney Poitier, flic noir qu'une bande d'excites bourres voulaient lyncher pour sa couleur, dans cette Amerique du Sud raciste de la fin des fifties. Un flic blanc conservateur et desabuse se faisait passer a tabac pour sauver un jeune lieutenant noir dont il ne partageait guere les idees progressistes...mais au nom d'un ideal republicain il ne faisait que son devoir mais il le faisait bien. Mes yeux de gamin brillaient d'admiration pour cette Amerique heroique. J'aurais traverse l'Atlantique a la nage si mes parents m'avaient laisse faire...
On me dit a tout bout de champ que je suis anti-americain parce que je n'aime pas l'Amerique de Bush comme on me dit que je suis antisemite parce que je n'aime pas la politique de Sharon.
Alors soit. Mes yeux son secs.

"In the Heat of the night...."

Marcel.

Gaymard cette elite maladroite d'une autre planete

Si je fais les comptes...

- 600 m2 dans le 8ieme, le triangle d'or, on n'y a pas droit nous on n'est pas assez bien
- Femme enarque patronne d'un clubs d'investisseurs fille du professeur Lejeune grand famille bourge catho anti avortement
- 8 gosses... ceci explique probablement cela...
- Bebe Chirac brillant chouchou jamais souffert ministre de l'economie a 45 ans sense faire oublier Sarko qui ricane sous cape, assez arrogant pour pretendre travailler 120h/semaine, ne s'occupe pas de l'intendance trop deconnecte du reel des gens des classes populaires qui elles bossent un max quand i l y a du boulot mais ne s'en vantent pas dans les journaux du soir
- Les services du premier ministres reticents devant le choix de se loger aussi dispendieusement, leur avis est outrepasse par le fait du prince, la Republique bananiere a du bon Bwana, et dire qu'on leur donne des lecons de bonne gouvernance comme pretexte a ne pas les aider decemment, ces Africains
- 15000 eus de travaux pour faire de 2 apparts de 300m2 un appart de 600m2, une paille
- loyer de 14000 eu/mensuel, rien que ca, et c'etait le moins cher soi disant
- 15000 eus mensuel de salaire (est ce le plus choquant ?)
- sans compter le salaire de Madame plus 5 personnes a leur service tout ca paye par...nous
.../..
Avec tout ce fric j'aurais deja fait quelques puits en Afrique moi qui ai longtemps rame pour gratter 3 sous...notamment a la Caisse des Depots. La CDP est une base arriere bien commode, rien de tel que de se loger carrement dans le coffre fort a 2 pas du trone, c'est bien pratique et en plus c'est chauffe aux frais du contribuable.

Cet "ami" de la chiraquie merite un degonflement de son encephalite... Ca va mal finir cette histoire. J'ai mon fusil qui manque d'exercice dans son ratelier...

Attention Jacquot, non seulement on va voter "non" avec nos pieds mais on risque de le faire en petard.

Il est grand temps d'arreter vos conneries... et de retomber les pieds sur terre.

Marcel.

Merde in France

En France...

- on ne peut pas creer d'entreprise on vous rackette bien avant d'avoir gagne le premier euro ou alors tout au black (le marche gris et l'economie souterraine sont les + dynamiques)
- on ne peut pas avoir d'idees, on vous les pique illico en les denigrant et en vous meprisant au prealable
- il est interdit de gagner de l'argent sauf quand on est deja riche (cf 1er constat)
- il est interdit d'etre pauvre car ca veut dire que vous etes faineant, sauf l'hiver pour les JT de 20h
- on ne peut pas avoir d'opinion autre que la pensee unique sinon on est ringard vieux jeu, disqualifie d'office
- on ne peut pas etre simplement pragmatique c'est pas assez noble, pourtant "quel bonheur d'avoir un mari bricoleur", pragmatique c'est trivial
- les intellectuels mediatiques vous vendent leur merde a longueur d'antenne et de baveux et ils s'etonnent que la presse se traine
- on ne peut pas s'exprimer dans les medias trustes par des cons puants copineurs et donneurs de lecons qui n'ont jamais galere ni meme simplement travaille
- on s'emmerde
- on nous emmerde
- on merde
- merde
- in
- France...

...alors quand on en a marre on reve et le reve se realise parfois... en dehors de la France. Ce n'est pas qu'ailleurs ca soit mieux, c'est souvent moins bien mais ailleurs souvent c'est possible, en France toujours...ca va pas etre possible. C'est meme pas qu'il y a plus de cons ici qu'ailleurs c'est juste je crois que la proportion de cons Francais a plus ici le pouvoir de nuire que de construire.

Je n'invente rien tout ca est le fruit d'une longue experience...

Marcel.

PS : j'avais prevenu, c'est du triphase, parfois sans nuances, mais ca fait du bien.

Dieudonne

Voici un artiste comique qui me faisait rire, qui me fait encore rire notamment dans ses duos avec Elie quand je suis coince dans les embouteillages sur le periph. Mais ces temps ci j'entend parler de lui en des termes qui me defrisent, sa phraseologie me rappelle une autre tendance a l'outrance utilisee par un homme politique gros beurk situe a l'extreme droite de l'echiquier politique...suivez mon regard si vous voyez ce que je veux dire. Les extremes se rejoignent souvent dans une belle unite dans l'abjection qui fait peur. Autant la premiere fois on pouvait attribuer a Fogiel une part de responsabilite hypocrite dans son emission grotesque autant la recidive ne laisse guere de doute. Dieudo derape dans un delire nauseabon. Il faut laisser les morts en paix, surtout ceux de 39-45. Je pense a mon grand pere, resistant et homme discret. Il a fallu attendre longtemps apres son deces pour que je sache qu'il avait ete un de ces heros de l'ombre discret, cachant des armes, planquant des combattants. Ces gens qui ont agi au peril de leur vie ne comprendrait pas que l'on parle aussi crument et aussi legerement en des termes pompeux et nocifs de choses qui nous depassent et qui alimentent un phantasme politico-polemique en total decalage avec la realite du terrain. Il n'y a pas de bonne et de mauvaise victime, noirs, juifs, jaunes, bleus, beurs, des l'instant que l'homme se comporte comme un loup pour l'homme il convient de regarder la souffrance avant la couleur ? Non ? Chez les animaux le racisme n'existe pas, ils sont en avance sur nous la dessus les clebs.
Et puis un squelette n'a pas de couleur...
Allez il manque un peu de joie de vivre dans tout ca, quelque jours de vacances au soleil me feront le plus grand bien, ca manque d'air tout ca.
Plus je connais les hommes plus j'aime mon chien.

Marcel.

Message d'accueil sur mon blog

Bonjour. Les premieres lignes de mon blog. J'ecris sans accents, une habitude issue du debut des emails a pages de codes charabia... Pourquoi Marcel Consulting Group ? Je suis informaticien depuis une 15aine d'annees et j'ai vu defiler beaucoup de marchands de vent dans mon metier d'ou le pseudo hilarant vous l'aurez remarque.
Un secteur assez liberal l'informatique, surtout en service (SSII) on est un peu du betail vendu au plus offrant. La situation a l'air de vouloir s'ameliorer apres la crise previsible de l'apres an2000/euro. Mais en informatique quand ca va pas ca va encore, disons que les SSII se gavent tellement qu'elles peuvent amortir pas mal l'intercontrat (periodes sans travail ou l'on est paye).
Quand y a pu d'boulot y'en a encore... Enfin bientot Raffarin et Seilleire vont nous concocter le contrat de chantier... Sacre Ernest-Antoine, je ne peux pas le voir en peinture celui la, il nous bloque les salaires depuis trop longtemps et l'image de l'entreprise est fortement degradee depuis qu'il nous empeche de vivre dignement de notre travail, lui ce possedant heritier.
Enfin notre monde marche sur la tete, l'actionnaire est le roi...
Vous constaterez que je ne fais pas dans la langue de bois et que j'ai mes tetes de turc.
Bush...en particulier... Quelle horreur !
N'hesitez pas a a me repondre et a ne pas etre d'accord avec moi, j'adore ca.
Restez correct et je ferai de mon mieux.

Marcel.